jeudi 6 août 2015

IBIZA IS NOT ....

IBIZA
On m'avait parlé d'un certain Ibiza... En ce temps là les hippies dansaient sur les plages, Andy Warhol faisait des photos de Nico, Mick Jagger trainait avec ces jeunes catalans pleins d'espoir envoûtés par les vapeurs de drogues et d'alcool voulant refaire le monde. J'imaginais une île préservée du monde de la consommation et je me suis retrouvée dans un supermarché où tout est attraction comme si à chaque spot on voulait me vendre un faux Vuitton, une casquette à l'effigie d'Ibiza ou un paréo made in Bangladesh.

Le marché Hippie est le même que celui de Bali et la sortie en boite est orchestré selon un protocole qu'il faut suivre à la lettre. Heureusement au détour d'un sentier, je rencontre encore les amoureux de la déesse Tanit qui préservent
par tous les moyens le paysage de Es Vedra, symbole même de l'énergie de cette île. La magie de passer en trimaran à côté de cette île ayant inspirée mythes et légendes, remplit d'énergie et de paisibilité. Mais vite, celle-ci est brouillée lorsque le trimaran mouille à Formentera, et que l'on est happé par les intérêts commerciaux divisant les business man de l'île.
Que dire d'Ibiza ? Extra St-Tropez ? Copie d'un Rimini vingt ans plus tard ? On m'explique que certains groupes se battent pour être les vainqueurs du marché mais en aucun cas à garder la spiritualité d'une île qui aurait pu être un passage obligé comme l'ont été et comme le seront toujours ces endroits protégés qui méritent que l'on s'y attarde.

Julia A.

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